N’en déplaise aux thuriféraires du design, le design n’a pas intrinsèquement vocation à préserver la planète, ni à faciliter les
ADN, non au déterminisme !
L’ADN ne dit pas d’un individu s’il est architecte ou boulanger, s’il est français ou chilien, s’il a le sens de l’humour, s’il est célèbre, s’il a reçu un prix Nobel … bref l’ADN ne représente pas l’identité d’un individu.
Par cette métaphore, on souhaite confirmer qu’il existerait un élément natif, immuable, sorte de boussole à suivre pour préserver l’identité.
Or, les récentes études menées sur le sujet, notamment dans le domaine de l’épigénétique, démontrent que les facteurs environnementaux, c’est-à-dire les expériences vécues, ont un effet sur l’expression génétique, sur l’activation ou non des informations que portent les gènes (1).
Indéniablement, plus encore, l’identité évolue sans cesse. L’identité évolue au gré de ses interactions avec son environnement tout en créant des persistances. Elle n’est pas seulement le fruit d’une intention autonome. Elle est donc le résultat d’un rapport particulier entre intention et interactions. On doit parler de dynamique identitaire.
Pour la marque, la comparaison avec l’ADN valide donc un déterminisme identitaire, inexact d’un point de vue théorique et auquel il ne faudrait surtout pas se résoudre.
- Center of the developping child – Harvard University
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