Le congrès des maires organisé cette semaine est chaque année l'espace de revendications des élus locaux, l'occasion aussi de saluer
Faire société par le design
Le design devient ce que l’on en fait. Même lorsqu’il s’ingénie à simplement rendre attractifs des biens de consommation polluants pour la planète et ses habitants, le design reste du design. Il n’a pas d’intention immanente. Cf Design and crime de Hal Foster.
Mais, indéniablement, il représente un levier fort et déterminant pour changer le monde.
En associant toutes les sciences (naturelles, physiques, humaines…) et tous les arts (plastiques, graphiques…) le design modèle les interactions entre les individus et leur environnement. Le projet, c’est-à-dire la projection consciente vers un nouveau monde, est déterminant.
Le design est un élément de l’identité d’une organisation (entreprise, association ou collectivité…). Il propose une expérience de soi. Il révèle tangiblement son rapport au monde. Investir dans le design est déjà en soi révélateur d’une prise de conscience de l’importance de l’identité.
Les ressources du design répondent aux deux injonctions de faire société auxquelles l’identité doit répondre :
- Pour un collectif, ne pas simplement être l’agglomération d’individualités mais constituer un sens commun, un projet partagé dans lequel chacun se fonde sans disparaître. Le design de collaboration, le design organisationnel, peuvent alors être des ressources précieuses pour mettre en œuvre.
- Ne pas simplement être un acteur du marché, mais se penser dans un environnement global, se penser dans la société. Le design – tous les designs – mobilisés pour aligner les expériences vécues (de collaboration, d’achat, d’usage…) sur la mission fondamentale de l’organisation.
On pourrait sûrement s’avancer à dire : “dis-moi quel design tu proposes et je te dirais qui tu es”.
L’ADN ne dit pas d’un individu s'il est architecte ou boulanger, s’il est français ou chilien, s’il a le sens
À travers la formule faire société deux injonctions s’imposent à la plupart des organisations et notamment des entreprises, quel que
La multiplication des médias, au cours du XXème siècle puis l’avènement des nouveaux médias au début du XXIème a généré